Le lâcher-prise

L’illustré 25/09

« Il serait issu du savoir des derviches Hakim, médecins et prêtres, guérisseurs et magiciens de l’ancien Kafiristan ((région montagneuse de l’Afghanistan), d’où serait issu son nom. Ce savoir a ensuite été repris, au siècle dernier, par un Allemand, Rudolf Breuss, qui en a fait un massage. Madeleine Steiner, thérapeute à Nyon, a ajouté les pierres chaudes à cette longue tradition. « Cela afin d’accentuer encore davantage l’effet relaxant de ce merveilleux massage du dos.», explique-t-elle.

Car c’est bien d’un massage dorsal qu’il s’agit, le Derviche massage étant chargé de régénérer les disques intervertébraux et de fluidifier la circulation énergétique. Un massage d’une grande douceur qui vous plonge dans un état de relaxation profonde fondé sur plusieurs principes: l’étirement et l’allongement, la correction des microdéplacements, la dissolution des contractures et la magnétisation. La thérapeute utilise de l’huile de millepertuis pour faire glisser ses gestes fluides et répétitifs. Une huile qui aurait des vertus antalgiques et anti-inflammatoires.

Le Derviche est composé de quatre gestes aux noms pas si évocateurs du monde afgan, mais très poétiques: le chasse-neige, la prière, la victoire et le cœur. Et aussi de l’utilisation d’un papier de soie pour aider à libérer les flux énergétiques.

Un massage d’une infinie tendresse qui vous laisse béat de douceur.